Prélude

Qu’est-ce que la destinée, qu’est-ce que le hasard… ?

Notre vie est-elle tracée à l’avance, ou bien la traçons-nous nous-mêmes par nos actes ?

Sommes-nous maîtres de notre destinée, ou une force supérieure nous pousse-t-elle à agir comme nous le faisons ?

A moins que nous ne soyons conditionnés par une éducation, une morale que l’on nous transmet, que l’on se transmet, de génération en génération ?

Où est le libre arbitre ? Sommes-nous contraints à agir selon un plan, ou selon les conséquences de nos actes, ou selon la volonté de notre entourage ?

Sartre disait que l’on est condamné à être libre.

Dans le même temps, notre conditionnement fait que nous sommes condamnés à vivre sous le regard de notre entourage, qu’il soit bienveillant ou non, et à nous adapter en permanence, soit à son jugement, soit à ses actes, sous peine d’être taxé d’égoïsme. 

Ces questions, je me les pose quotidiennement, tant j’ai l’impression de ne pas contrôler ma vie, mais que d’autres le font pour moi.

J’ai cette impression permanente que je ne suis que l’acteur, mais en aucun cas le metteur en scène.

Le rôle que l’on m’a donné, c’est celui d’un zèbre. 

Un zèbre qui a perdu ses rayures.