Le jour où j'ai su que j'étais zèbre
Voilà, le diagnostic est posé.
Je suis un zèbre.
Non, je n’ai pas « tourné chèvre », je ne me prends pas pour un quadrupède à rayures.
Zèbre, c’est le petit nom moins scientifique qui est donné aux personnes à Haut Potentiel.
Je n’en tire aucune vanité, aucune gloriole, bien au contraire.
D’ailleurs, je ne suis pas sûr que cela puisse être un statut enviable.
Un certain nombre d’études, de blogs, et autres témoignages expliquent tout cela bien mieux que je ne saurai jamais le faire.
Voici justement une des nombreuses descriptions que j’ai pu trouver (issue du site psy.be) :
« Très émotif, hypersensible (des 5 sens), le surdoué a généralement une réceptivité affective (empathie) très importante. Il se sent différent et a des difficultés à se fondre dans le moule de la société. Il ne supporte pas l’injustice, se sent incompris. Ses pensées l’envahissent tout comme les nombreuses questions qu’il se pose. Il aimerait tant trouver le bouton off qui ferait cesser son cerveau de fonctionner, ne fut-ce que pendant quelques minutes…
On constate aussi souvent que l’instabilité émotionnelle fait partie de son quotidien. Passant ainsi d’une humeur à l’autre très rapidement et sans pouvoir donner d’explication.
Il combine perfectionnisme, lucidité et peur de l’échec ce qui le fait basculer dans un monde ‘d’éternelle insatisfaction’. Il y a toujours moyen de faire plus, de faire mieux. L’ennui le guette alors il multiplie les projets au point de l’amener parfois à l’immobilisme ou au burn-out. Choisir, c’est renoncer et renoncer c’est très difficile quand tant de choses vous intéressent.
Il est assez difficile de parler du surdoué sans parler de son QI souvent plus élevé que la moyenne et c’est souvent là que le bât blesse… Car non, il n’est pas ‘plus intelligent’ il est simplement ‘intelligent différemment’ car il utilise son intelligence d’une autre manière.
Si nous devions le résumer en un mot ce serait le mot «HYPER», tout à l’extrême, ce qui le met souvent en décalage par rapport au reste de la société. »
Pour comprendre ce que l’on peut vivre et ressentir, je vous invite à lire cet article :
A un peu plus de quarante ans, je découvre donc ce que je suis.
Et je découvre que je ne suis pas seul à vivre ce que je vis.
Maintenant que je sais, je vais pouvoir apprendre à vivre avec ça.
Ce n’est ni une tare, ni une maladie, ni un avantage, c’est juste autre chose.
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